Le chantier terminé, les entreprises et l’architecte laissent
la place à l’habitant. Grand plaisir ou parfois petite déception accompagnent ce temps de l’évidence simple et immédiate
de l’appropriation, ou de l’accord difficile et plus lent avec
le nouveau lieu. Il arrive aussi que l’on observe l’apparition magnifique de transformations, d’ajouts, d’adaptations, toute une somme de manifestations d’usages inspirés :
un vélum-tapis volant, un séchoir-contrefort, un coffre
à chaussures-banc-miroir, un store-raphia-couleur-du-bois. Jusqu’à la cabane de bric et de broc des enfants construite avec les restes du chantier dans un recoin du jardin.