Les poteaux épais en sapin massif font écho aux traces des planches de coffrages inscrites sur les bétons moulés du noyau de la tour. Matériau-empreinte, le bois instaure avec
le béton une relation d’origine qui évoque le souvenir constructif du lieu. Écartés du noyau, les poteaux délimitent une circulation sur toute sa périphérie. Espacés les uns des autres de quatre-vingt-dix centimètres, ils laissent la lumière se propager de l’extérieur vers l’intérieur, au travers des bureaux jusqu’au milieu du plateau. La colonnade à la fois massive et fragile forme une figure déambulatoire apparentée à celle d’un cloître inversé.